DIPLADENIA

DIPLADENIA

 

 


Genre végétal très en vogue actuellement. Les quantités commercialisées continuent à se développer. La plante est très rustique, et convient bien aux conditions de faible entretien comme pour les résidences secondaires ou les cimetières. 

 

Production de Jeunes Plants

Le facteur lumière : 3 prépondérant. Il faut par exemple 4 semaines pour qu'une bouture racine en juin (en France) et 7 semaines en hiver. Cela explique (avec le coût de la main d'ouvre) les nombreuses installations en Ethiopie.

pH : plante acidophile. Le pH doit être compris entre 4.5 et 5.5.

substrat : La terre de bruyère ne convient pas. Il faut donc un substrat à base de tourbe blonde fine. Les racines se déssèchent si elles rencontrent une cavité d'air. Le substrat doit aussi être dépoussiéré. En effet, les poussières stockent l'eau et s'accumulent au fond du pot au fur et à mesure des arrosages et provoquent des asphyxies racinaires. Le dipladenia y est très sensible. 

Fertilisation : plante très gtourmande, amis qui craint les excès de salinité. Conductivité optimale entre 1.9 et 2.0. acidophile. Le pH doit être compris entre 4.5 et 5.5.

Les jeunes plants peuvent être maintenus à une température de 17 à 18ºC à l’approche du rempotage.

 

Culture

Température de Culture: 15 à 21°C la nuit et 18 à 24ºC le jour

Des températures inférieures à 15ºC peuvent bloquer la croissance. Des températures supérieure à 30ºC peuvent provoquer un avortement des boutons floraux.

Arrosage:

Attention aux eaux trop chargées . La neutralisation de l'eau provoque un enrichissement en azote nitrique important. Si c'est le cas, il faut compléter avec de l'azote amoniacal. viter le flétrissement des plantes qui risque de provoquer des dommages aux plantes. Par ailleurs, un arrosage excessif donnera des plantes à entre-noeuds plus longs.

Fertilisation :

Eviter les engrais à libération "programmée" quii peuvent induire des actions trop brusques et provoquant des problèmes aux racines.

La magnésie est importante et rend les fleurs plus brillantes et plus colorées. L'équilibre 10-5-25 + 8mg est bon jusqu'à la floraison.

En été, l'assimilation de l'acide phosphorique peut se bloquer et créer des problèmes de croissance.

Pincement:

Indispensable, quelles que soient les variétés quand la tige est encore herbacée. Si elle est durcie, il y a chute de feuilles de la base.

Pour obtenir des plantes compactes, le mieux est de démarrer la culture dès la fin de l'été (et au plus tard à la Toussaint) pour bénéficier d'un maximum de luminosité en début de culture. Donc, après empotage, dès que les racines atteignent le bord du pot, (2 semaines l'été), pincer en conservant 2 à 3 niveaux de feuilles. Les plantes seront bien ramifiées avant l'hiver.

Régulation de la croissance:

Pour les cultures d'automne ou de printemps. Les régulateurs ne sont pas nécessaires sur des cultures démarrées et pincées en été. 

Planning de Culture

 Hivernage : à +5 / +10°C la nuit . Des températures trop élevées engendrent un étiolement et une moindre floraison. Attention à l'hygrométrie pour le Botrytis.

 Transport : Toujours attention à la lumière !! Eviter de dépasser 24 - 36 heures, y compris le temps de préparation. 

 Aspects phytosanitaires

Insectes:

pucerons, acariens, thrips, mouches blanches

Maladies:

- Fusariose  apparue en 2006, elle est un problème majeur. Flétrissement des vieilles feuilles qui s'incurvent et se déssèchent. En coupe longitudinale, la tige présente des vaisseuax liégeux et brunâtre. La seule solution est l'élimination des plantes malades et des résidus de culture. Même type de fusarium que pour le cyclamen, et donc attention aux co-habitations. - Pythium: pourriture des racines, racines brunes et molles

- Cochenilles: Pseudococcus longispinus ou cochenille farineuse, Planococcus citri ou cochenille de l'oranger, Planococcus hesperidum ou Lecanium hesperidum, cochenille plate. Elles provoquent un ralentissement de croissance et le dépôt de miellat. Seule la lutte intégrée associant plusieurs méthodes est efficace. Lutte préventive avec le piègage sexuel (phéromones) + prédateurs naturels : larves de coccinelles Cryptolaemus monstrouzieri prédatrices à tous les stades de développement de la cochenille de l'oranger. hymenoptère Leptomastix dactilopii qui paralyse les nymphes et les adultes et Leptomastidea abnormis qui paralyse les jeunes larves. Leur introduction est possible dès avril - mai, car leur efficacité est optimale en été.  

DIPLADENIA

Ce genre végétal est très en vogue. la plante est très rustique et convient bien aux conditions d'entretien difficiles comme des résidences secondaires ou le cimetières. 

 

Lumière

En phase de multiplication : 3 en Juin, les boutures racinent en 4 semaines à 24-25°C, alors qu'en hiver, dans les mêms conditions de température, il faut plus de 7 semaines en France. Cette contrainte de lumière explique (avec le coût de la main d'oeuvre) les nombreuses installations en Ethiopie.

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